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5. RYTHMES

Les transes

La musique rythmique est utilisée afin de provoquer des états de transe, que ce soient les transes de vision propres au monde indien, les transes de possession largement pratiquées en Afrique, ou les transes extatiques chères aux Orientaux. Les transes de possession ont pour but de faire descendre des énergies sacrées dans la matière, dans un corps physique, qu’il s’agisse d’un humain, d’un végétal, d’un minéral, ou d’un animal. Les énergies sacrées se manifestent alors dans la matière. Les transes mystiques permettent d’accéder aux états de consciences des énergies sacrées, donc de déplacer notre conscience au sein du domaine transcendantal. Enfin, les transes extatiques correspondent à diverses variétés d’extases.

Cependant, il est important de distinguer les transes à caractère pathologique de celles à caractère physiologique. Les transes qui sont de nature pathologique sont provoquées par des mouvements trop violents, ou par des empoisonnements, et entraînent par la suite des régressions sensorielles (perte de l’équilibre, perte de l’audition, cécité, etc.), des régressions caractérielles et des crises violentes durant la transe (automutilation, crises d’épilepsie). Elles correspondent à un dérèglement du fonctionnement cérébral. À l’opposé, les transes issues de phénomènes physiologiques s’accompagnent de mouvements plus subtils, donnant lieu à des expériences enrichissantes, permettant ainsi l’épanouissement de l’individu.

Les rythmes de l’énergie

Les clefs de l’énergie se nomment donc lumière et rythme. Masquées par le sentiment d’évidence, elles constituent le fondement de tout développement énergétique. Toute énergie contient ses propres rythmes, toute énergie est vibration. L’induction d’un rythme consiste en une répétition d’un rythme associé aux pensées de lumière lors d’une méditation, le rythme étant chanté, joué, ou imaginé par le méditant sous forme de pensée sonore (comme quand on a une musique dans la tête).

Comment fait-on pour vérifier si un rythme est porteur ? On examine ses rythmes cérébraux dans les phosphènes, soit avec l’appareil appelé le cervoscope, soit simplement muni d’un bandeau oculaire si on est plus avancé dans la pratique des exercices rythmo-phosphéniques. Les rythmes cérébraux dans les phosphènes correspondent à des perceptions visuelles de formes phosphéniques qui se déplacent en rythme de façon répétitive, ces formes prenant l’apparence d’anneaux qui s’éloignent ou se rapprochent, de bandes verticales ou de nuages qui passent de gauche à droite, ou de droite à gauche. La pratique des rythmes porteurs déclenche une richesse et une luminosité accrue de nos rythmes cérébraux, ainsi qu’une alternance régulière du sens de leurs mouvements.

S’il ne se produit aucun phénomène et que des effets d’incubation désagréables sur l’humeur ou le caractère se manifestent, nous en déduirons alors que l’exercice n’a pas été pratiqué correctement, ou que le rythme utilisé ne convient absolument pas au développement cérébral dont nous parlons.

L’accomplissement de la synchronisation de nos rythmes cérébraux permet l’éclosion de phénomènes communément nommés « montée de koundalini », ainsi que l’accès à différentes variétés d’extase.

Les différents rythmes

Les rythmes se déploient sur une échelle de niveaux de conscience (niveau intermédiaire entre le monde existentiel et le monde essentiel). Si les rythmes structurants, ainsi que l’a démontré le Docteur Lefebure, propres au développement individuel, sont des rythmes évoluant sur une fréquence de 1 seconde, les rythmes de la Nature, de l’invisible sont des rythmes aux fréquences rapides (évoluant du 1/3 au 1/12 de seconde, et parfois jusqu’au 1/17) ou aux fréquences lentes (entre 3 et 6 secondes). De fait, ces fréquences correspondent au plan céleste et terrestre de l’univers.

Certaines précautions sont à prendre lors de l’usage des rythmes rapides. En effet, toute personne développant les rythmes rapides devra savoir qu’un véhicule rapide est plus difficile à stopper devant un obstacle impromptu qu’un véhicule lent, d’autant si le chauffeur est novice. Afin que le chauffeur reste maître de ses rythmes, il ne doit pas oublier que les rythmes sont des accélérateurs qui accompagnent la pensée de lumière, et que celle-ci donne la direction à suivre.

En s’auto-induisant un rythme porteur, associé à un phène, les effets de la méditation énergétique sont démultipliés. De fait, si les rythmes ne s’accompagnent pas d’une méditation phénique, l’effet produit se réalise uniquement au niveau sensoriel, sans créer les voies neurologiques se manifestant par une amélioration de nos facultés (mémoire, compréhension, rêves colorés, lucidité…) ou par l’apparition de nouvelles capacités : extensions de conscience (déplacement de notre corps énergétique dans l’espace, dans le temps et dans les univers invisibles), intuition, créativité, etc.

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