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2. ÉNERGIE

L’énergie et la naturophénologie

La Nature contient de multiples énergies que l’être humain peut recueillir. Intuitivement, nous ressentons les bienfaits d’un coucher de soleil ou d’une promenade en forêt. De par ses lumières, ses sons, ses parfums, ses goûts, la Nature stimule tous nos sens extérieurs, ainsi que nos sens intérieurs, c’est-à-dire nos énergies.

La naturophénologie est la mise en pratique des exercices rythmophosphéniques au sein de la Nature, afin de stimuler nos énergies, de percevoir les énergies de la création et de développer notre conscience. Nos qualités sont alors enrichies et nous accédons à une meilleure connaissance de nous-mêmes, des êtres qui nous entourent et de notre environnement.
La naturophénologie propose une approche très pragmatique pour tous ceux et celles en quête, qui cherchent à se connaître eux-mêmes et découvrir le sacré par la Nature. Elle plonge ses racines dans le chamanisme de lumière et déploie sa frondaison dans les extraordinaires découvertes du docteur Francis Lefebure sur la lumière et son influence sur le cerveau.

L’énergie humaine

Notre énergie est caractérisée par l’activité de l’ensemble de nos sens intérieurs. Nommés « phènes », les sens intérieurs forment le système phénique, intermédiaire entre les sens physiques (le corps) et les pensées (l’esprit). Si la lumière produit de nombreux bienfaits, mis à jour par la luminothérapie et la photothérapie, dont le docteur Francis Lefebure fut précurseur, elle procure également un développement harmonieux des qualités humaines en stimulant la fonction rythmique du cerveau, appelée fonction rythmophosphénique.

Quelques irascibles détracteurs penseront à tort que les explications scientifiques du docteur Francis Lefebure ne seraient que postulat déguisé en langage « scientiforme ». Il n’en est rien, les phénomènes initiatiques relèvent non des sciences humaines, mais du domaine de la physiologie cérébrale, des neurosciences. Ces découvertes ont été confirmées au cours de ces dernières années par des IRM fonctionnelles montrant l’activité cérébrale après une stimulation lumineuse (de couleur orangée). Les résultats de ces recherches menées par l’INSERM et l’Université de Liège constituent la preuve qu’il s’agit de phénomènes physiologiques, caractéristiques de la voie initiatique telle que le docteur Lefebure la comprenait. Ces faits dissocient la voie initiatique de la voie religieuse et de l’étude intellectuelle.

Le docteur Francis Lefebure a découvert que le développement de la fonction rythmophosphénique suivait trois principes, clefs de l’épanouissement individuel : la stimulation sensorielle (principalement la lumière), le mélange de la pensée au phène consécutif à la stimulation (nommé post-sensation par les neurophysiologistes), et l’introduction de rythmes dans la pensée.

Il a distingué deux types d’exercices : les balancements forment un premier groupe, tandis que la convergence oculaire, la respiration rythmée et les tensions statiques constituent un second groupe, auquel nous ajouterons les rotations et les fréquences rapides propres à koundalini. Les balancements créent un mouvement centrifuge suscitant l’extériorisation, un élan de l’intérieur vers l’extérieur portant l’initié vers l’action. Le second groupe d’exercices produit un mouvement symétrique d’intériorisation et l’initié devient plus contemplatif et méditatif.

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